le Daoyin Yang Sheng Gong
“ Conserver la santé pour obtenir la longévité. ”
Dao veut dire « conduire l’énergie en l’harmonisant »
Yin signifie « travailler le corps pour le rendre souple »
Le Daoyin trouve ses racines dans une pratique vieille de plusieurs millénaires, dont les formes varient selon les écoles, les régions et les maîtres traditionnels. Les objectifs fondamentaux étant la prévention des maladies, le maintien de l’équilibre intérieur et la longévité. Le Daoyin Yang Sheng Gong fut élaboré par Maître Zhang Guangde selon les règles de la médecine traditionnelle chinoise et son expérience propre de la maladie.
Il se présente comme une succession d’enchaînements, le corps restant souple et détendu pendant toute la durée de l’exercice, tout en combinant :
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des mouvements simples, fluides : les exercices étant réalisé lentement, en douceur, en continu, pour favoriser la circulation de l’énergie, le ressenti de l’expérience de la détente,
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la respiration consciente lente et profonde, synchronisée avec les mouvements, pour stimuler l’énergie vitale, calmer l’esprit et améliorer la circulation du Qi (l’énergie),
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l’intention pour guider les souffles et les étirements, relâcher toute tension, tout jugement, toute agitation mentale,
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la concentration, l’attention centrée sur les sensations internes, la circulation de l’énergie.

Maitre Zhang Guangde
Le Daoyin Yang Sheng Gong, « gymnastique » de santé et de longue vie, d’origine chinoise, est une méthode de « Qi Gong thérapeutique » créée par Maître Zhang Guangde (1932-2022), un des plus grands maîtres de Chine.
Né dans une famille de médecins, il pratique très tôt le Wushu (arts martiaux chinois), puis intègre l’Institut de Wushu de l’Université des Sports de Pékin en 1955 en tant qu’élève et disciple d’un grand maître de Wushu Zhang Wen Guang. Diplômé en 1959, il prépare un doctorat de recherche qu’il obtient en 1963 et entreprend une carrière d’enseignant chercheur à l’Université.
En 1966, époque de la Révolution culturelle, il commence à souffrir de pathologies graves et sera hospitalisé pendant plus de deux ans.

En 1974 d’autres pathologies se déclarent. En 1976, après avoir échappé avec sa famille à un séisme particulièrement dévastateur, il décide alors l’étude approfondie des classiques de la médecine traditionnelle chinoise ainsi que des connaissances modernes sur la genèse et l’évolution des maladies.
Sur la base de ces connaissances et en utilisant le Wushu et des méthodes secrètes cultivées au sein de sa famille, il crée un premier exercice, le Qi Gong des poumons. Il l’expérimente sur lui-même et aussi dans le cadre des pratiques hospitalières.
Ses Qi Gong seront appliqués dans l’hôpital de façon systématique où les médecins observent des résultats très favorables. Il élabore ensuite un ensemble de mouvements contre la tuberculose, qui sera la base du Qi Gong des 49 mouvements. A cette époque, il est alité et ne peut « travailler » qu’allongé. Il poursuit cependant ses exercices et son état s’améliore. En 1983, guéri, il reprend ses activités d’enseignement à l’Université et construit au fil des ans, un système complet de soin pour améliorer la santé, prévenir et soigner les maladies chroniques, afin de le proposer aux autres.

C’est ainsi qu’il crée alors une forme de Qi Gong, Cinq minutes de longue vie, enchaînement de mouvements simples, faciles à exécuter en peu de temps, permettant l’amélioration de la santé des personnes atteintes de maladies chroniques.
C’est donc sa propre expérience qui est à la base des enchaînements créés. La pratique tient compte des handicaps ou des faiblesses et les exercices peuvent se faire debout ou assis.
Il enseigne sa méthode dans différents hôpitaux et Instituts universitaires à travers la Chine. En 1986, une section de Daoyin Yang Sheng Gong est créée à l’Institut des Sciences du sport de Pékin.
A partir de 1993 Maître Zhang Guangde accède à une notoriété internationale, voyageant et enseignant dans de nombreux pays pour diffuser sa méthode jusqu’à la fin de sa vie. Il était également un vrai lettré, se consacrant à la calligraphie et la poésie.